Finalement, hier soir je suis sortie. Un homme, une bière. J'aurais pu coucher avec lui oui. Mais du haut de ses 34 ans, il avait des grands airs de monsieur je sais tout. Je ne supporte pas ça. "Tu loupes quelque chose" m'a t'il dit en me raccompagnant chez moi. Mais écoutez ça ! Sous ses airs de prétentieux… Si je loupe quelques choses, alors pourquoi une femme ne s'est pas entiché de lui ? Attaché jusqu'à lui ancré ses ongles dans le dos sans qu'il ne puisse plus s'en débarrasser ?
Il voulait me caresser dans le bars où on était. Je sentais déjà sa main sur ma cuisse… Je l'avoue, c'était très existant. Il avait l'art de toujours plus se rapprocher de moi. Son visage parfois ne semblait qu'à quelques millimètres, ses lèvres sensuels. J'avais envie de les croquer.
Mais ce mec là n'était là que pour ma pair de sein. Et je ne suis pas que ça. Je suis une femme avec une culture, un caractère et des émotions. Il faut jouer avec moi, il faut me séduire, et ne pas me parler de sodomie dès les premières minutes de notre échange !
Oui, je l'avoue, j'ai envie de baiser. De sentir sur moi la chaleur d'un corps viril. J'ai envie d'être contrainte au désir, de sentir mon sexe s'exciter de plus en plus, s'humidifier. Oui j'ai envie d'une bite qui me pénètre, parfois délicatement, parfois plus bestialement. Oui j'ai envie de tout cela. Mais un peu de tact messieurs ! Je ne suis pas qu'un simple vide couilles sur lequel on s'exite.
Alors non, hier soir je n'ai rien loupé. Je suis rentrée chez moi seule. Je me suis donnée du plaisir seule. Et tant qu'on ne me respectera pas en tant que femme, je me dis que mes doigts me connaissent bien mieux que n'importe quel crétin d'bar.
N'oubliez jamais, messieurs, une femme se doit d'être respectée.
Junon
